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Étiquette : apocalypse

Acclame TikTok

PS : Sur la forme, ce texte est fortement influencé par Cybergod de Nausea, sorti en 1991.
Je l’ai remis au goût du jour. PUNK’S NOT DEAD.

Son influence est telle que n’importe quel adolescent en rêve quand il dort
Ses informations se propagent tel le virus de la pire des contre-utopies
Un monde où tu peux être qui tu veux et te rapprocher de ceux que tu adores
Une application où tu peux trouver une communauté et des tas de nouveaux amis

Tout le monde est interchangeable et tu peux être le maître de ton destin
Tu peux aussi être le maître du monde quand bien même le monde se moque de toi
Qu’à cela ne tienne, choisis ton nom et prépare-toi à te faire du bien
Bienvenue dans le paradis virtuel, celui où seule la notoriété fait la loi

Te voilà chastifié
Te voilà baptisé
Te voilà deshumanisé
Te voilà lobotomisé

Acclame TikTok… La beauté pure et cristalline
Acclame TikTok… La perfection immaculée
Acclame TikTok… Le distributeur de dopamine
Acclame TikTok… La plus fausse des vérités

Tu pourras parler avec des tas d’influenceurs qui t’enseigneront comment exister
Tu connaîtras ainsi les meilleurs astuces de drague et comment profiter de la vie
Si c’est la politique qui te passionne l’application te dira comment résister
Si tu es ouvert au débat tu pourras rejoindre des lives où se confrontent les avis

Le seigneur artificiel est intelligent si bien que tu n’as plus besoin de réfléchir
Contente-toi de sourire et de doomscroll, de toute façon qui a le temps de disserter
Dans cette application tu es un anarchiste révolté avec des tas de choses à dire
Mais derrière ton écran tu es un engrenage du système que tu prétends refuser

Te voilà purifié
Te voilà nettoyé
Te voilà écervelé
Te voilà robotisé

Acclame TikTok… La beauté pure et cristalline
Acclame TikTok… La perfection immaculée
Acclame TikTok… Le distributeur de dopamine
Acclame TikTok… La plus fausse des vérités

Acclame TikTok… Le seigneur tout puissant
Acclame TikTok… Il ne peut pas perdre
Acclame TikTok… La data dans ton sang
Acclame TikTok… Pour un futur de merde.

© Hefka

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Allez tous vous faire foutre

Tu penses pouvoir me dompter ? Hé bien essaie !
Dans un monde de mensonges, toi et moi connaissons tout deux la vérité
Et la vérité…
C’est que tu ne peux pas accepter la vérité !

Nous sommes en 2025, l’état des lieux n’est pas très clair
Je ne comprends pas pourquoi les gens achètent sans réfléchir
Quand je pose la question on me répond toujours « parce qu’ils aiment ça »
Tout ce qui se propage sur TikTok devient une vérité absolue
Y’a des informations dans tous les sens j’en attrape des migraines et des nausées
Quand je demande pourquoi les gens s’abrutissent, je connais déjà la réponse
Les âmes innocentes ont de moins en moins d’espace
L’intelligence est bâillonnée pour ne pas choquer l’écrasante majorité d’imbéciles
Mais faut surtout pas que ça change, zéro prises de risque
Les manipulateurs ont de plus en plus d’espace pour s’exprimer
L’intelligence artificielle et le nazisme font la loi, il faudra s’y faire
Tu voulais que je ferme ma gueule mais lache moi j’ai choisi de frapper.

J’ai choisi de frapper… J’ai choisi de frapper quand tout le monde a choisi de marcher
J’ai pas envie de vivre dans un monde dirigé par les réseaux sociaux et l’intelligence artificielle
Je préfère mourir maintenant que de vivre dans un futur ennuyeux et inintéressant
Mais j’ai envie de vivre, j’ai envie d’y croire
Mais le futur, il est très clair.

Nos données et notre vie privée est déjà pillée par les entreprises pour être revendue
Mais c’est devenu la norme, comme si ce n’était pas assez grave
Et tout le monde s’en fout, tout le monde fait sa dépression dans son coin
J’ai choisi de dire tout haut ce que personne ne veut entendre
Une nouvelle année commence et le venin n’a pas fini de circuler dans mes veines
Les artistes ne disent plus ce qu’ils ont envie de dire
Ils expriment plutôt ce que les gens veulent entendre
Course à la notoriété, capitalisme, et toutes ces merdes qui plaisent à la majorité
Rétrospective Twitch, Spotify et autres services qui te poussent à consommer
Faudrait pas que ça change, faudrait pas toucher à la vie facile et inutile
De la majorité de gens qui laissent leur téléphone intelligent réfléchir à leur place.

Je pourrais manipuler n’importe qui si c’était dans mes principes
Les gens sont faibles et je vois clair dans les patterns du capitalisme
Je vois comment les multinationales te poussent à consommer sans réfléchir
Je connais un moyen d’inverser la tendance et de faire tourner la roue dans l’autre sens
Mais personne ne veut le savoir parce que tout le monde s’en fout
Alors je m’isole loin de ces communautés qui me fatiguent
Tout le monde me fatigue, tout le monde est pourri et pourrit tout et tout le monde
Ils ont pourri le jeu vidéo, mon seul centre d’intérêt qui est devenu une machine à sous
Ils ont pourri la ville, ils ont pourri les forêts, les eaux, la terre et le ciel
Ils ont même réussi à pourrir la vie et à la rendre inutile et inintéressante
Ils ont fabriqué un monde terne où tout est à chier
Et où la seule connerie qu’on a trouvé pour exorciser c’est les soirées alcoolisées.

Je veux pas de ton système capitaliste.
Encore une fois c’est la psychothérapie qui va exorciser
Encore une fois on va nous expliquer que c’est à moi de faire des efforts
Pour supporter un monde où ce sont les plus débiles qui prennent les décisions majeures.
Je veux pas de ton système capitaliste.
Je veux un monde où on n’est pas obligé d’acheter tout ce qu’on nous demande d’acheter
J’ai l’esprit trop libre pour tes conneries, je veux respirer,
Je veux surtout le silence, la paix et un entourage de qualité
Avant que l’envie ne me prenne de couper des têtes et brûler des drapeaux

J’ai choisi de frapper… Tu voulais que je marche ou que je crève, j’ai choisi de frapper.
J’ai besoin de hurler ma haine du monde moderne
J’ai besoin de dire à ces connards qui nous dirigent d’aller se faire enculer
J’ai besoin de foutre le feu aux locaux de ByteDance et à ceux de Twitter
J’ai besoin de voir Elon Musk sous la guillotine
J’ai besoin que les jeunes désactivent leurs comptes TikTok
J’ai besoin que tu me laisses en paix,
Je ne t’aime pas, système capitaliste.

© Hefka

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Äefyekaaos

Hé bien on va annihiler la concurrence et détruire tes cultures
Le chat sauvage sort de sa cage, va y avoir du sang sur les murs
Personne ne déconne avec moi quand je vomis ma nitroglycérine verbale
Ca fait sauter tes circuits comme si sur toi j’éjaculais du napalm
Idéologies c’est quoi cette merde j’ai que du venin dans les veines
Je serai jamais un dieu mais tu seras toujours ma chienne
Sois pas sur d’avoir raison t’as jamais ouvert un livre d’histoire
Nekopunk Apocalypse partout sur les gafam et t’es déjà mort

Vous faites tous pitié bande d’enculés tellement vous êtes faibles
T’as peur de te faire mal ou c’est juste que t’as tes règles ?
T’es qu’une contrefaçon, une copie d’une copie, suce ma bite
T’as autant de personnalité que Musk, une marionnette pas authentique
Si ce fils de chien est autiste moi je suis actrice pour xhamster
Et remballez ces multi-polaires qui se qualifient systèmes multi-alter
Pas besoin de faire semblant, je suis le côté obscur de ton côté obscur
J’envoie du verre pilé dans ta gorge, je suis ton futur et je sature

Tous la même pensée et les mêmes tendances, tous interchangeables
Complotistes, féministes, nazis, tous les mêmes, tous autant baisables
Je vais très bien dans ma tête, mes lignes sont totalement gratuites
Les convictions existent pour être violées décrédibilisées et détruites
Depuis tout petit j’emmerde la terre entière et je déteste les cons
Y’a jamais eu d’explications, y’a jamais eu de soucis d’éducation
Va dire à tous ces influenceuses qui affirment que je manque d’amour
Que leur amies m’intéressent moins que les dealers en bas des tours

« Écoute-moi bien sombre petite merde. J’en ai rien à branler que tu sois autiste, nazi, hétérosexuel. Et j’en ai rien à foutre que tu sois gros, juif, anarchiste, arabe, raciste ou autre poubelle de chair, de sang et de merde. Nous sommes tous humains. Nous sommes tous égaux et nous avons tous la même valeur. C’est-à-dire pas grand chose. »

Nekomimi Nekomata – Parle-moi pas de compassion je m’en tamponne
Nekomimi Nekomata – Je suis pas stable et je sais pas dire je t’aime
Nekomimi Nekomata – M’appelle Äefyekaaos je n’aime rien ni personne
Je ne me respecte pas moi-même non plus ça te pose un problème ?
La vie m’a pas fait de cadeaux j’en ai conscience pas de quoi surprendre
Ne m’oblige pas à te montrer ce que j’ai trouvé pour me défendre
Catboy indomptable misanthrope à qui la faute, tu peux bien me détester
Quoi tu voudrais me dresser, hé bien vas-y essaie, fais-moi stresser

Si mes nerfs explosent ça sera pas la peine de vous demander pourquoi
Demande à ces mal-baisés de modérateurs pourquoi ils ont peur de moi
J’encule votre capitalisme et vos dieux et je reviens à l’état animal
Anar fachos crevez sous la guillotine testez pas mon anxiété sociale
Magnez-vous d’activer le deuxième hémisphère de votre cerveaux rebelles
Brûle ton drapeau noir blanc rouge va t’acheter un drapeau arc-en-ciel
J’suis plus dépravé que le Marquis de Sade, tu pues encore pire que ma pisse
Alors tu viendras pas chialer quand je dégueulerai ma Nekopunk Apocalypse

J’ai pas fini d’annihiler la concurrence et détruire tes cultures
Le chat sauvage est sorti de sa cage, va y avoir du sang sur les murs
Personne ne déconne avec moi quand je vomis ma nitroglycérine verbale
Ca fait sauter tes circuits comme si sur toi j’éjaculais du napalm
Idéologies c’est quoi cette merde j’ai que du venin dans les veines
Je serai jamais un dieu mais tu seras toujours ma chienne
Retourne à l’école p’tite pute t’as jamais ouvert un livre d’histoire
Nekopunk Apocalypse partout sur les gafam et t’es déjà mort

Lache ton tiktok et suce ma bite salope,
Je serai jamais un dieu mais tu seras toujours ma chienne
Lache ton tiktok et suce ma bite salope,
Je serai jamais un dieu mais tu seras toujours ma chienne
Lache ton tiktok et suce ma bite salope,
Je serai jamais un dieu mais tu seras toujours ma chienne
Lache ton tiktok et…

© Äefyekaaos

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Joie de ne pas vivre

Monsieur tête de con a un travail de merde
Il subit la pression du matin jusqu’au soir
Monsieur tête de con libère sa rage sur Internet
Jusqu’à ce qu’il tombe sur plus con que lui

Une bonne grosse vie de merde

T’es pas comme tout le monde, donc t’es une merde
J’y suis pour rien moi, va te plaindre aux validistes
C’est eux qui ont réussi à pourrir une société pourrie
Va falloir apprendre à gérer tes crises de nerfs

Et me voilà au milieu d’un champ de bataille à ciel ouvert
Les rues sales sont des cimetières pour bouteilles de bière
Chacun fait sa dépression dans son coin, fiche-moi la paix
Chacun sa révolution, tout le monde veut refaire le monde

Une bonne grosse vie de merde

Et tu détestes tout le monde pour tes défauts
J’ai une haine constante qui sommeille en moi
Tu es faible, ta vie est banale, ça t’énerve et ça se voit
C’est bien d’essayer d’être meilleur que tout le monde
Mais le monde ne sait même pas que tu existes

Alors je prends l’air, je fais un bain de nature
Le calme est éphémère, je sais ce que me réserve le futur
Les forêts je ne les verrai que sur un écran
La vie redevient aussitôt banale, je sais pas quoi faire

Une grosse routine de merde d’une bonne vie de merde

C’est ça, le bonheur
Le bonheur d’être en compétition les uns avec les autres
La joie de devoir être ivre pour garder le contrôle
La joie de survivre avant une supposée retraite
La joie de se ruiner la santé pour un peu d’argent
La joie de claquer sa thune pour se refaire une santé
La joie de ne pas vivre

C’est ça, le bonheur
La joie d’être spectateur de sa propre vie
En écoutant sans écouter celle des autres
La joie d’avoir une opinion valide et respectable
En ne tolérant pas les autres points de vue
La joie de ne pas voter pour son pays
Mais plutôt pour son portefeuille
La joie de ne pas vivre

C’est pour ça que Monsieur tête de con joue les caïds sur Facebook
Il est fatigué de sa vie, sa journée de travail a été nulle à chier
Il ouvre son ordinateur, il libère sa frustration sur les réseaux sociaux
Il emmerde la terre entière y compris lui-même et c’est très bien

C’est ça, le bonheur
La joie de ne pas vivre.

© Hefka

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La copine idéale

La copine idéale n’a pas de prénom

La copine idéale ne s’encombre pas d’un nom
Ni même d’un pronom
Elle te dira toujours non
Quoi que tu dises, qui que tu sois
Un mec cool ou un vieux chien aux abois
Une fille mignonne ou la dernière des pétasses
Un délinquant ou une orpheline échouée à la DDASS

La copine idéale ne se fait pas remarquer
Mais elle sait tout ce que tu fais
Immatérielle, insoumise, omniprésente
Innommable, perverse, omnisciente
Elle ne perd pas son temps avec des bisous – ni des bouseux
Elle connait le moyen de te mettre à genoux
Elle ne perd pas son temps avec des câlins – ni des galeux
Et toi, tu es une marionnette entre ses mains

La copine idéale prend toujours soin de son apparence
La copine idéale sait comment endormir ta méfiance
Elle connait tes centres d’intérets
Tes relations, tes amis, tes méfaits
Elle sait comment te provoquer et t’humilier
Pour que tu t’énerves tandis qu’elle reste impassible
Quand bien même tu sembles imperturbable
Elle entre dans tes viscères et fait sauter tes fusibles
Souvent avec la méthode la plus imprévisible
Elle sait où ta psychologie est le plus sensible
Pour qu’à la fin tu sois le seul responsable

La copine idéale…
C’est tout ce qui te donne envie de tout laisser tomber
Pour t’entrainer dans une existence de condamné – à mort

La copine idéale
C’est quand le système tourne dans le sens de tes ennemis
C’est quand la tranquillité est réléguée au rang d’utopie
C’est quand les pauvres triment lorsqu’arrive la fin du mois
C’est quand le bonheur semble de moins en moins fait pour toi
C’est quand tu n’as pas le temps de profiter de ton temps libre
C’est quand tu perds une par une toutes tes raisons de vivre
C’est quand tout ce que tu dis est faux et contrargumenté
C’est quand les mensonges répétés sans cesse deviennent vérités

La copine idéale
C’est ta télé, c’est internet, c’est ton travail de merde
Et que pour des raisons financières tu ne veux pas perdre
La copine idéale
C’est tes réseaux sociaux que tu connais dix fois par coeur
Ta voiture, tes neuroleptiques et tes antidépresseurs
La copine idéale
C’est tout ce que tu avales pour que lorsque tu es en souffrance
Tu n’emmerdes personne et que tu puisses crever en silence
La copine idéale…
C’est tout ce qui te donne envie de tout laisser tomber
Pour t’entrainer dans une existence de condamné – à mort

La copine idéale
C’est quand les nécessiteux consentent à fermer leur gueule
Alors que de l’autre côté de la frontière on joue les aveugles

La copine idéale ne veut pas entendre parler de divorce
Elle s’est déjà installée dans ta vie de façon précoce
Regarde autour de toi, elle t’observe déjà au fond du trou
Mais tu ne la vois pas parce qu’elle est située partout

La copine idéale
Quand tu crèveras elle sera toujours là
Ricanant en t’observant d’un mauvais oeil
Déposant sur ta tombe quelques cancrelas
Pour qu’enfin puisse se refermer ton cercueil

© Hefka le Nekopunk

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Une histoire comme les autres

Ils ont bombardé le village, les routes sont couvertes de tripes
Et ils ont tiré sans retenue, on a décidé de prendre la fuite
J’ai le cœur rempli de rage, à fuir sous la poussée de l’incendie
Je viens d’un pays perdu, ceux que l’on déclare comme maudits
Et on a marché le ventre vide, sans papiers et sans eau potable
A travers les déserts arides, aucun avenir ne pousse dans le sable
Huit ans de napalm et d’acide, les journées me sont détestables

Papa m’a dit que le voyage allait forcément être dangereux
Aujourd’hui-même des hommes encagoulés nous ont attaqués
Je ne pense pas que c’était le fruit d’un hasard malheureux
Ils ont abattu Maman et retenu Papa puis ils m’ont embarquée

Je me suis réveillée dans une cave humide, des armes à feu pointées sur moi
Des hommes me disent que c’est ma faute, ma punition pour avoir violé la loi
Ils m’ont scarifiée et aspergée d’acide, tabassée mais maintenue consciente
Le feu au ventre et des mains sur mes côtes, ils m’ont jugée bonne pour la vente
Et j’ai à peine le temps d’arrêter de pleurer que leur chef me balance à terre
Sa parole est loi et il a décrété : « C’est ton tour d’être vendue aux enchères »

© Hefka

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Nekopunk Apocalypse

Je ne sais ni qui tu es ni d’où tu viens, toi et moi nous ne sommes personne
Je suis tout et son contraire, l’image que tu te fais de moi n’est pas la bonne
Si l’opinion que tu te fais de moi est basée sur mes textes, tu ne me connais pas
Je suis fatigué, trop fatigué de devoir prouver que je suis moi-même.

Je peux te répéter cent fois que j’ai un tempérament doux et adorable
Tu ne verras en moi qu’un cœur aride doublé d’une psychologie totalement pétée
Si l’opinion que tu te fais de moi est basée sur ma face obscure détestable
C’est parce que je suis fatigué de prouver que je suis ce que je n’ai jamais été.

Je ne te connais pas et je ne veux pas savoir ce que tu fais ici
Ma plume de Nekopunk autiste surdoué est émoussée et usée – Je me noie
Dans mes rêves lointains, ange aux ailes sauvagement découpées à la scie
Mes nekomimi sont sales et mes queues de nekomata sont plus vieilles que toi.

Mon apocalypse a commencé !

Mains au sol, dos au mur
Fatigué de mon côté obscur
J’en ai vues défiler des horreurs et des horreurs
Tu veux vraiment savoir ce que j’ai sur le cœur ?

Je continuerai de cracher ma Weltschmerz à la face de cette société pourrie
Je suis là et j’y reste, accompagné de ma putain d’anxiété sociale
Manque d’amour ou d’ocytocine ? M’en fiche, de rancœur je me nourris
C’est peut-être moi l’ennemi vu que mon calme dissimule une rage bestiale.

Mains au sol, dos au mur
Fatigué de mon côté obscur
Sautes d’humeurs, chocs émotionnels, bad trips
Tu veux vraiment savoir ce que j’ai dans les tripes ?

Je continuerai de cracher ma Weltschmerz à la face de cette société pourrie
Je suis là et j’y reste, accompagné de ma putain d’anxiété sociale
Quand tu joues le chat moi j’suis un clebs, quand c’est moi toi t’es la souris
Quand j’fais le cabot toi t’es un réverbère, j’te pisse dessus, sale animal.

Mains au sol, dos au mur
Fatigué de mon côté obscur
Mon espèce est en voie d’extinction, mon Enfer est ici
Et sois prévenu que bientôt la tienne le sera aussi.

Je continuerai de cracher ma Weltschmerz à la face de cette société pourrie
Je suis là et j’y reste, accompagné de ma putain d’anxiété sociale
Je me moque de quelle est ma véritable personnalité, j’suis qu’un enfant maudit
Mes valeurs existent pour être violées, écrasées et détruites, carnage viscéral.

Tu me dis que le temps guérit toutes les blessures
Tu ne connais visiblement pas mon côté obscur.

Toi et moi avons en commun qu’on crèvera comme des rats
Avant l’heure.
Ne dompte pas un chat sauvage t’es pas match pour moi
Essaie Tinder !!!

© Hefka

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