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Étiquette : écriture

Äefyekaaos

Hé bien on va annihiler la concurrence et détruire tes cultures
Le chat sauvage sort de sa cage, va y avoir du sang sur les murs
Personne ne déconne avec moi quand je vomis ma nitroglycérine verbale
Ca fait sauter tes circuits comme si sur toi j’éjaculais du napalm
Idéologies c’est quoi cette merde j’ai que du venin dans les veines
Je serai jamais un dieu mais tu seras toujours ma chienne
Sois pas sur d’avoir raison t’as jamais ouvert un livre d’histoire
Nekopunk Apocalypse partout sur les gafam et t’es déjà mort

Vous faites tous pitié bande d’enculés tellement vous êtes faibles
T’as peur de te faire mal ou c’est juste que t’as tes règles ?
T’es qu’une contrefaçon, une copie d’une copie, suce ma bite
T’as autant de personnalité que Musk, une marionnette pas authentique
Si ce fils de chien est autiste moi je suis actrice pour xhamster
Et remballez ces multi-polaires qui se qualifient systèmes multi-alter
Pas besoin de faire semblant, je suis le côté obscur de ton côté obscur
J’envoie du verre pilé dans ta gorge, je suis ton futur et je sature

Tous la même pensée et les mêmes tendances, tous interchangeables
Complotistes, féministes, nazis, tous les mêmes, tous autant baisables
Je vais très bien dans ma tête, mes lignes sont totalement gratuites
Les convictions existent pour être violées décrédibilisées et détruites
Depuis tout petit j’emmerde la terre entière et je déteste les cons
Y’a jamais eu d’explications, y’a jamais eu de soucis d’éducation
Va dire à tous ces influenceuses qui affirment que je manque d’amour
Que leur amies m’intéressent moins que les dealers en bas des tours

« Écoute-moi bien sombre petite merde. J’en ai rien à branler que tu sois autiste, nazi, hétérosexuel. Et j’en ai rien à foutre que tu sois gros, juif, anarchiste, arabe, raciste ou autre poubelle de chair, de sang et de merde. Nous sommes tous humains. Nous sommes tous égaux et nous avons tous la même valeur. C’est-à-dire pas grand chose. »

Nekomimi Nekomata – Parle-moi pas de compassion je m’en tamponne
Nekomimi Nekomata – Je suis pas stable et je sais pas dire je t’aime
Nekomimi Nekomata – M’appelle Äefyekaaos je n’aime rien ni personne
Je ne me respecte pas moi-même non plus ça te pose un problème ?
La vie m’a pas fait de cadeaux j’en ai conscience pas de quoi surprendre
Ne m’oblige pas à te montrer ce que j’ai trouvé pour me défendre
Catboy indomptable misanthrope à qui la faute, tu peux bien me détester
Quoi tu voudrais me dresser, hé bien vas-y essaie, fais-moi stresser

Si mes nerfs explosent ça sera pas la peine de vous demander pourquoi
Demande à ces mal-baisés de modérateurs pourquoi ils ont peur de moi
J’encule votre capitalisme et vos dieux et je reviens à l’état animal
Anar fachos crevez sous la guillotine testez pas mon anxiété sociale
Magnez-vous d’activer le deuxième hémisphère de votre cerveaux rebelles
Brûle ton drapeau noir blanc rouge va t’acheter un drapeau arc-en-ciel
J’suis plus dépravé que le Marquis de Sade, tu pues encore pire que ma pisse
Alors tu viendras pas chialer quand je dégueulerai ma Nekopunk Apocalypse

J’ai pas fini d’annihiler la concurrence et détruire tes cultures
Le chat sauvage est sorti de sa cage, va y avoir du sang sur les murs
Personne ne déconne avec moi quand je vomis ma nitroglycérine verbale
Ca fait sauter tes circuits comme si sur toi j’éjaculais du napalm
Idéologies c’est quoi cette merde j’ai que du venin dans les veines
Je serai jamais un dieu mais tu seras toujours ma chienne
Retourne à l’école p’tite pute t’as jamais ouvert un livre d’histoire
Nekopunk Apocalypse partout sur les gafam et t’es déjà mort

Lache ton tiktok et suce ma bite salope,
Je serai jamais un dieu mais tu seras toujours ma chienne
Lache ton tiktok et suce ma bite salope,
Je serai jamais un dieu mais tu seras toujours ma chienne
Lache ton tiktok et suce ma bite salope,
Je serai jamais un dieu mais tu seras toujours ma chienne
Lache ton tiktok et…

© Äefyekaaos

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Je suis le pouvoir absolu (Rap de Silver de Pokémon)

J’arrive tel un direct du droit je surgis de nulle part
Dégage de mon chemin allez aboule les pokedollars bâtard
J’aime pas mes Pokémon et alors ce sont que des armes à feu
Alors dégaine tes rappels max car ce n’est plus un jeu
Recherché par la flicaille et je cours encore dans la nature
Les faibles triment les forts torturent c’est ma culture
Hey je t’agresse au niveau moléculaire tel le pokévirus
T’es qu’un minus et j’existe pour balayer les minus

Ma famille j’m’en fous leur business j’m’en fous aussi
La seule chose qui Rocket dans la Team c’est leur désarroi
Toi aussi tu cherches à me provoc et beh bravo c’est réussi
Attaque surprise aux deux tours et c’est le retour du roi
La Team Rocket c’est comme l’équipe de Blue, un gang de loosers
Alors qui brise les nerfs des gamers hein, demande aux speedrunners
Parle pas de l’autre stupide qui se la pète avec son type Acier
En compassion devant un Pharamp agonisant, vous faites tous pitié

Mon Rap hurle une Malédiction sur les Ondes à te tabasser à mort
Ah, la tour Radio a été envahie par les autres ahuris, et alors ?
T’appelle ça une mafia parce qu’ils coupent des queues de Ramoloss
T’appelle ça des caïds parce qu’ils reculent devant un Dracolosse ?
C’est moi qui écraserai l’amour, c’est moi qui apporterai la vérité
T’es qu’un Chenipan et je t’écrase c’est ta faute tu l’as mérité
Fallait t’entraîner au lieu de zoner au Parc Naturel le Samedi
De quoi j’suis une racaille c’est pas ma mère qui sert de crédit
D’ailleurs présente-moi tes amis, ah c’est vrai tu n’en a pas
Le loup d’argent évolue, Alakazam et Ectoplasma sont dans la place
J’ai des amis outils et t’es tout nu, que veux-tu que j’y fasse
T’as aucune place dans ce monde, mon équipe creuse déja ta tombe
Tu fais partie des faibles et je suis celui qui balance des bombes
T’es qu’un moustique sur mon chemin qui croit dominer le jeu
Tu te la joues dur mais tu pleures devant l’autre et son Ecremeuh
Va dire au conseil des 4 qu’ils aillent tous se faire descendre,
C’est peut-être une ligue mais ce ne sont pas des légendes

Mon rap est comme mon équipe, cru violent et hardcore
Entrainé à la dure dans le seul but d’exploser les scores
Un jour tu verras qui deviendra le meilleur dresseur
Chiale en encaissant un six-zéro et acclame Silver
Et prends ça dans ta gueule je n’aime rien je respecte rien
Même pas moi-même oui et alors ça te pose un problème ?
Je te fusille du Regard Noir toi et ton équipe de chiens
Et j’te fiche un lapin au troisième tour du Requiem

J’ai pas besoin qu’on m’aime j’ai besoin de force de frappe
Le silence est d’or alors ferme-la quand je rappe
Qu’as-tu à répliquer à ça, le plus haut sommet est à mon nom
T’as jamais grandi t’as jamais évolué depuis ton Bourg Geon
Si je voulais je pourrais voler la Lune, et d’ailleurs j’y vais
Coucou du Mont Selenite et oui tu croyais que c’était terminé ?
J’suis le meilleur rival et meilleur antagoniste de la franchise
Je suis Silver, meilleur voleur et ton économie est en crise
Tous les autres méchants veulent réveiller des supposés légendaires
Mais qu’est-ce qu’il faut être désespéré pour en arriver à ce point
Ils veulent compenser parce qu’ils le savent pas faire la guerre
Moi et ma clique on va très loin et pas besoin de Total Soins
Si Pokémon était Pegi16 on se demandera pas qui ferait couler le sang
Je suis la part d’ombre de ta part d’ombre pas besoin de faire semblant
Je suis Silver, mon rap et ma parole sont argent, ton ère est révolue
Je n’ai pas besoin de pouvoir absolu, je suis le pouvoir absolu

© Hefka

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La diffamation circule sans papiers

« Une agression à main armée ? Allons bon ! Tu tu bats avec des armes du passé. Aujourd’hui, avec tous les réseaux sociaux qui sont à portée de main de tout le monde, il existe des manières bien plus redoutables et légales de détruire un ennemi. Certes, la diffamation est illégale. Ce que tu oublies, c’est qu’elle l’est moins lorsque personne ne peut prouver qu’il s’agit réellement d’une diffamation. Tout ce qu’on a à faire, c’est à répéter des mensonges jusqu’à ce qu’ils deviennent vérités avant même que la police ait terminé son enquête. »

« Mais s’il n’y a aucune preuve qu’une telle information soit la vérité ou un mensonge, comment on va faire pour forcer les gens à croire à quelque chose qu’ils n’ont jamais vu ? »

« Tu ne connais pas la crédulité et la faiblesse du cerveau humain ? Il faut que tu continues ton apprentissage, mon enfant. Tu vas faire connaissance. »


Hé, monsieur sourire
Imagine-toi devant les assises après être accusé
Quelques jours plus tôt d’un viol qui n’a a jamais existé
Parce qu’un manipulateur en a après ton existence
Et qu’il utilise des moyens plus forts que la violence
Imagine, tu as rencontré une fille super mignonne
Vous vous parlez, vous échangez vos numéros de téléphone
Et te voilà en rendez-vous galant avec elle chez toi
Là où personne ne regarde, là où il n’y a pas de caméras
Et quelques mois plus tard, la fille te lance une accusation
Tu ne comprends pas, tu hurles à la diffamation
Mais y’a rien à faire, tu vis dans un monde d’informations
Où n’importe quoi peut devenir vérité avec de la répétition
Plus besoin de police, c’est la réputation qui fait la loi
Ils sont dans leur droit, aussi innocent et honnête que tu sois
Ils sont tous contre toi et tu es à la barre, personne pour t’aider
Et tu n’as plus que ta version des faits à plaider
…Est-ce que tu sais ce que ça fait ?

Hé monsieur sourire
Imagine-toi après tout ça, ta réputation ruinée
T’as qu’une seule envie au fond de toi c’est de remonter
Tu continues de clamer ton innocence et personne n’y croit
Obligé de faire profil bas sur tes réseaux sociaux
Et te voilà condamné à une vie de loup solitaire
A force de remarques acides tu sens monter en toi la colère
T’as envie de survivre, mais t’as envie de ne pas te réveiller
Et te voilà à faire des cauchemars alors que tu n’es pas ensommeillé
Les démons dans ton cœur sont plus que jamais séduisants
De ne plus jamais les invoquer, tu en avais fait le serment
Mais ils utilisent tes émotions pour te mener à la baguette
Tu disais ne plus tomber dedans, mais l’histoire se répète
Et voilà que ton cœur de marbre se teinte de noir
A quoi bon être honnête si ça n’emmène que du désespoir
Pourquoi être la charogne quand tu peux être le vautour
Et tu prends le dernier ticket pour un aller sans retour

Hé monsieur sourire
Je te vois devant moi, je sens tes convictions voler en poussière
Ce serait mentir à toi-même que d’affirmer le contraire
Et lorsque tu découvres le côté obscur de la vie et de l’humanité
Tu t’aperçois que morale et facteur chance sont les pires des calamités
Après des dizaines de petits délits ratés, tu alignes les ratures
Ton indécision, ton incompréhension deviennent les pires des tortures
Pas besoin de piqûres, pas besoin non plus d’interrogatoire
Pas besoin de se demander si ton histoire se terminera sur le trottoir
Même ta famille et ton entourage autrefois proches deviennent souvenirs
Mais ton cœur est trop bon et trop honnête pour les enfouir
Pas le temps de rêvasser, faut encore faire rentrer l’argent
Il faut vivre un jour de plus, peu importe comment tu t’y prends
Tout devient confus dans ta tête, pourquoi tu résistes ?
Ne vois-tu pas que même les ombres ne veulent pas savoir que tu existes
A quel moment ça a merdé, je ne pense pas que la question soit difficile
Les ratures dans l’histoire de ta vie deviennent maintenant indélébiles

Hé monsieur sourire
Te revoilà devant les assises pour l’ensemble de tes délits impunis
Ce sera ton dernier jugement devant des citoyens toujours unis
La rage te monte, la vérité a été réécrite et celle-ci te déteste
Tu lâches un missile verbal, ton son de cloche est tout ce qu’il te reste
Personne ne peut te défendre, te voilà de retour à la case prison
Tes pseudo-colocataires rient de toi lorsque tu parles de diffamation
Des années à pourrir dans ton existence qui n’est plus qu’un grand guêpier
La rumeur se plait à sourire puisqu’elle peut circuler sans papiers
Et lorsque ta peine est enfin purgée, tu essaies une nouvelle fois de vivre
Malheureusement ce n’est pas parce que tu es dehors que tu es libre
Aucune rédemption au bout du tunnel, aucune chance de te reconstruire
Avoir raison quand tout le système a tort fait de toi un martyr
Est-ce une ironie du destin ou est-ce que l’univers se moque de toi ?
Est-ce que tu sauteras de la falaise ou est-ce que tu garderas foi ?
Comment peux-tu être certain que tu ne finiras pas derrière les barreaux ?
Comment tu peux affirmer que tu ne seras jamais victime d’un tel scénario ?


« La justice ? Ne me fais pas rire. La justice, c’est une arme comme les autres. Les armes appartiennent à ceux qui savent s’en servir, à ceux qui connaissent leurs forces, leurs faiblesses et comment les contourner, voire les contrer. Il suffit que tu places des bandits au gouvernement pour que les gens aient peur. Dès qu’un peuple a peur, tu peux en faire ce que tu veux. »

© Hefka

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Joie de ne pas vivre

Monsieur tête de con a un travail de merde
Il subit la pression du matin jusqu’au soir
Monsieur tête de con libère sa rage sur Internet
Jusqu’à ce qu’il tombe sur plus con que lui

Une bonne grosse vie de merde

T’es pas comme tout le monde, donc t’es une merde
J’y suis pour rien moi, va te plaindre aux validistes
C’est eux qui ont réussi à pourrir une société pourrie
Va falloir apprendre à gérer tes crises de nerfs

Et me voilà au milieu d’un champ de bataille à ciel ouvert
Les rues sales sont des cimetières pour bouteilles de bière
Chacun fait sa dépression dans son coin, fiche-moi la paix
Chacun sa révolution, tout le monde veut refaire le monde

Une bonne grosse vie de merde

Et tu détestes tout le monde pour tes défauts
J’ai une haine constante qui sommeille en moi
Tu es faible, ta vie est banale, ça t’énerve et ça se voit
C’est bien d’essayer d’être meilleur que tout le monde
Mais le monde ne sait même pas que tu existes

Alors je prends l’air, je fais un bain de nature
Le calme est éphémère, je sais ce que me réserve le futur
Les forêts je ne les verrai que sur un écran
La vie redevient aussitôt banale, je sais pas quoi faire

Une grosse routine de merde d’une bonne vie de merde

C’est ça, le bonheur
Le bonheur d’être en compétition les uns avec les autres
La joie de devoir être ivre pour garder le contrôle
La joie de survivre avant une supposée retraite
La joie de se ruiner la santé pour un peu d’argent
La joie de claquer sa thune pour se refaire une santé
La joie de ne pas vivre

C’est ça, le bonheur
La joie d’être spectateur de sa propre vie
En écoutant sans écouter celle des autres
La joie d’avoir une opinion valide et respectable
En ne tolérant pas les autres points de vue
La joie de ne pas voter pour son pays
Mais plutôt pour son portefeuille
La joie de ne pas vivre

C’est pour ça que Monsieur tête de con joue les caïds sur Facebook
Il est fatigué de sa vie, sa journée de travail a été nulle à chier
Il ouvre son ordinateur, il libère sa frustration sur les réseaux sociaux
Il emmerde la terre entière y compris lui-même et c’est très bien

C’est ça, le bonheur
La joie de ne pas vivre.

© Hefka

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La copine idéale

La copine idéale n’a pas de prénom

La copine idéale ne s’encombre pas d’un nom
Ni même d’un pronom
Elle te dira toujours non
Quoi que tu dises, qui que tu sois
Un mec cool ou un vieux chien aux abois
Une fille mignonne ou la dernière des pétasses
Un délinquant ou une orpheline échouée à la DDASS

La copine idéale ne se fait pas remarquer
Mais elle sait tout ce que tu fais
Immatérielle, insoumise, omniprésente
Innommable, perverse, omnisciente
Elle ne perd pas son temps avec des bisous – ni des bouseux
Elle connait le moyen de te mettre à genoux
Elle ne perd pas son temps avec des câlins – ni des galeux
Et toi, tu es une marionnette entre ses mains

La copine idéale prend toujours soin de son apparence
La copine idéale sait comment endormir ta méfiance
Elle connait tes centres d’intérets
Tes relations, tes amis, tes méfaits
Elle sait comment te provoquer et t’humilier
Pour que tu t’énerves tandis qu’elle reste impassible
Quand bien même tu sembles imperturbable
Elle entre dans tes viscères et fait sauter tes fusibles
Souvent avec la méthode la plus imprévisible
Elle sait où ta psychologie est le plus sensible
Pour qu’à la fin tu sois le seul responsable

La copine idéale…
C’est tout ce qui te donne envie de tout laisser tomber
Pour t’entrainer dans une existence de condamné – à mort

La copine idéale
C’est quand le système tourne dans le sens de tes ennemis
C’est quand la tranquillité est réléguée au rang d’utopie
C’est quand les pauvres triment lorsqu’arrive la fin du mois
C’est quand le bonheur semble de moins en moins fait pour toi
C’est quand tu n’as pas le temps de profiter de ton temps libre
C’est quand tu perds une par une toutes tes raisons de vivre
C’est quand tout ce que tu dis est faux et contrargumenté
C’est quand les mensonges répétés sans cesse deviennent vérités

La copine idéale
C’est ta télé, c’est internet, c’est ton travail de merde
Et que pour des raisons financières tu ne veux pas perdre
La copine idéale
C’est tes réseaux sociaux que tu connais dix fois par coeur
Ta voiture, tes neuroleptiques et tes antidépresseurs
La copine idéale
C’est tout ce que tu avales pour que lorsque tu es en souffrance
Tu n’emmerdes personne et que tu puisses crever en silence
La copine idéale…
C’est tout ce qui te donne envie de tout laisser tomber
Pour t’entrainer dans une existence de condamné – à mort

La copine idéale
C’est quand les nécessiteux consentent à fermer leur gueule
Alors que de l’autre côté de la frontière on joue les aveugles

La copine idéale ne veut pas entendre parler de divorce
Elle s’est déjà installée dans ta vie de façon précoce
Regarde autour de toi, elle t’observe déjà au fond du trou
Mais tu ne la vois pas parce qu’elle est située partout

La copine idéale
Quand tu crèveras elle sera toujours là
Ricanant en t’observant d’un mauvais oeil
Déposant sur ta tombe quelques cancrelas
Pour qu’enfin puisse se refermer ton cercueil

© Hefka le Nekopunk

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Je suis le Gafam

Je suis partout autour de toi mais tu ne me vois pas
Je te vole je te voie, je te guette à chacun de tes pas
Je suis dans tes domac et dans ta bouffe comme dans un film de De Funès
Je suis dans ta cuisine quand tu cuisines et sous ton lit quand tu baises
Je m’infiltre chez toi et j’ai déjà poussé les murs
Je squatte tes écrans, ton cerveau et même l’autoradio de ta voiture
Je suis dans tes magazines, je suis dans ton smartphone
Je sais me faire aphone, et pourtant sans cesse je détonne
Comme cette voix dans ta tête j’exerce ma répression
Je fais monter la pression pour que tu tombes en dépression
Oppression, compression, jusqu’à suppression de ta joie de vivre
Pour te vendre des quarts d’heure de gloire et des faux fans à suivre
Ne cherche pas à te débarrasser de moi, je suis intouchable
Et tu sais très bien que de toute façon tu en es incapable
Parce que le temps et mes sous-fifres m’ont rendu invincible
Je suis un PN j’ai pris ta liberté maintenant c’est ta vie que j’ai pour cible

Je suis le Gafam…

Je te divertis, je te fais rire avec des mèmes
Pour que tu te trompes d’ennemi et te surprennes à me dire “je t’aime”
Dopé à l’IA et fruit de lignes de code et d’opérateurs logiques
Je connais à la perfection tous les schémas psychologiques
Je vise tes points faibles, je connais la procédure pour t’anéantir
Entre deux TikTok, de manière subtile pour que tu ne voies rien venir
Je suis déjà chez toi j’ai plus qu’à te bombarder de vitriol
Pour négocier ton consentement même pour une série de viols
Julian Assange, Edward Snowden ? J’espère qu’ils vont crever du cancer !
Je vomis sur ton drapeau arc-en-ciel comme sur ton Syndrome d’Asperger
Parce que je suis sponsorisé par les Etats et organismes bibliques
Avec l’aide des lobbys je manipule sans problème l’opinion publique
Tu sais très bien qu’il n’y a pas meilleur business que celui de la haine
Et qu’il est plus facile de te manipuler quand la folie devient ta reine
Et de te convaincre que le monde va mal, qu’il vaut mieux rester au lit
Pendant que j’ai fusillé Internet pour en faire mon plateau de Monopoly

Je suis le Gafam…

Je suis le mec cool qui parle aux filles seules par pitié
Je te rend accro à moi pour que tu ne puisses pas me quitter
Mais derrière mon masque de séducteur je suis une catastrophe naturelle
Je vole le travail des artistes pendant que je pollue la terre et le ciel
A grand coups de baies de serveurs et de câbles dans la mer
Rien à foutre du règne animal, seul compte mon chiffre d’affaires
Et je persuade les derniers indécis qui lisent ces quelques lignes
Que je peux être généreux et offrir de l’argent aux plus dignes
Mais mes promesses ne sont que de la poudre claire dans vos yeux
Les écolos et les vegans peuvent pleurer mais je reste le maître du jeu
J’ai réécrit le passé, j’ai détruit le futur
Je serai encore présent quand tes enfants zoneront dans les ordures
Le monde Occidental, des visionnaires l’ont déjà baptisé Idiocratie
Et c’est grâce à mes efforts que l’Afrique est devenue une déchèterie
Je sais que tes envies de divorcer ne sont rien qu’une feinte
Parce que je saurai te retrouver et t’asphyxier dans mon étreinte

Je suis le Gafam…

J’impose ma vision de la beauté aux femmes
De ton feed LinkedIn à tes stories Instagram
Je contrôle ton esprit avec une puce dans ton âme…
Je suis le Gafam…

Je discrimine les marginaux, leur jette le blâme
Je jette la liberté et le monde dans les flammes
Pendant que personne ne sait ce qui se trame…
Je suis le Gafam…

Je domine le monde, je suis Dieu à la place de Dieu
Que tu le veuilles ou pas, alors ferme les yeux
Dors, je te réveillerai pour alimenter mon petit jeu
Je suis le Gafam…

© Hefka

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Je ne sers à rien (et c’est très bien)

Je ne sers à rien
Je me sens pas bien
Un cœur de vaurien
Moins qu’un bon à rien
Je ne sers à rien et c’est très bien
Je me sens pas bien et c’est très bien
Un mec pas très bien au cœur de vaurien
Moins qu’un bon à rien et c’est très bien

Dix trains de retard pour prendre des leçons de vie
Ne suis pas mon regard, tu pourrais finir en sang
J’deviens agressif bâtard et tu finis au fond de puits
J’suis une espèce rare et je nage à contre-courant
Laisse-toi chavirer quand j’écris ce chapitre de rage
Où le chat de gouttière n’est pas très charitable
J’ai déjà mon château noir, toi que des échafaudages
Et le charognard voit déjà ta chaloupe sur le sable
Alors faudra pas me sortir que j’avais pas prévenu
C’est moi qui ira vomir sur vos dépôts de bilans
Réfléchis avant de détruire, tu pourrais finir tout nu
C’est plus facile de médire que de serrer les dents
Et le chat en a raz le bol de ces rats de ville
Personne vous ramassera, vous allez finir éradiqués
Et la terre pourrira vos noms aux ratures indélébiles
Et votre chair nourrira les rapaces qui ne font répéter
Que vous ne servez à rien
Et moi je me sens pas bien
Car j’ai un cœur de vaurien
Et ça fait un mal de chien

Apparemment…
Je ne sers à rien et c’est très bien !!!
Je me sens pas bien et c’est très bien !!!
Un mec pas très bien au coeur de vaurien…
Moins qu’un bon à rien et c’est très bien !!!

Encore une surprise qui n’a pas réussi à me surprendre
Voilà qu’une entreprise à voulu me faire marcher droit
Mais vas-y lache prise, je n’ai pas de leçons à prendre
La seule que tu as apprise et à ne pas respecter nos droits
Qui de nous deux est le plus con, le débat risque d’être long
Tu te prends pour un daron, tu donnes des tas de leçons
Hé bien j’ai une question, quelles sont tes motivations ?
Comment générer du pognon sur le dos de tes pigeons ?
Et moi je suis trop rebelle pour vibrer sous tes décibels
Trop vieux pour des querelles, j’abrège ton discours au scalpel
Assez des séquelles, maintenant j’attaque à grande échelle
C’est juste un peu de sel dans ta logique du décisionnel
Le nekopunk solitaire te rit au nez et t’enterre sans ménagement
Et ma logique t’éviscère comme les serres d’un vautour en colère
Alors reste à terre parce que tu m’exaspères comme ton management
Plus rien à faire, j’irai traîner ta misère jusqu’au prochain cimetière
Parce que tu ne sers à rien
Et je me sens toujours pas bien
Parce que j’ai un cœur de vaurien
Et ça me fait un mal de chien

Apparemment…
Nous sommes des vauriens et nous avons une vie qui vaut rien…
Ça me fait un mal de chien de voir tant de bons à rien…
Je me sens pas bien et c’est très bien !!!
Je ne sers à rien et c’est très bien !!!

© Hefka

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Un conte de fée stupide

C’est l’histoire d’une utopie où tout était trop génial
Quand tout à coup, venant de nulle part avec sa cape noire
Le prince des ténèbres satanique de la mort qui tue
A pris le pouvoir avec son armée de démons pas contents
Et maintenant que ce monde est rongé par les ténèbres
C’est vraiment le gros bordel.

Il se racontait que la princesse avait été enfermée
Dans un cachot dans le sous-sol du château noir
Et que dans son cœur il y avait une sorte de lumière
Le pouvoir de l’amour ou autre connerie du genre
Qui pouvait apporter le bonheur et repousser le mal
Parce que le mal, c’est mal.

Fort heureusement, tout espoir n’est pas encore perdu
Parce que provenant du trou du cul de la cambrousse
Un épéiste s’entraînait jour et nuit pour pouvoir
Un jour devenir un preux défenseur de la justice
Délivrer la princesse et repousser les forces du mal
Et son jour est enfin venu.

Alors que le temps fut compté avant l’apocalypse
Armé de son épée légendaire et de son bouclier en mithril
Le chevalier se mit en route vers le château infernal
Prêt à en découdre avec le maléfique prince des enfers
Mais le train qui assurait le trajet était en retard
Et paf.

© Hefka

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Une histoire comme les autres

Ils ont bombardé le village, les routes sont couvertes de tripes
Et ils ont tiré sans retenue, on a décidé de prendre la fuite
J’ai le cœur rempli de rage, à fuir sous la poussée de l’incendie
Je viens d’un pays perdu, ceux que l’on déclare comme maudits
Et on a marché le ventre vide, sans papiers et sans eau potable
A travers les déserts arides, aucun avenir ne pousse dans le sable
Huit ans de napalm et d’acide, les journées me sont détestables

Papa m’a dit que le voyage allait forcément être dangereux
Aujourd’hui-même des hommes encagoulés nous ont attaqués
Je ne pense pas que c’était le fruit d’un hasard malheureux
Ils ont abattu Maman et retenu Papa puis ils m’ont embarquée

Je me suis réveillée dans une cave humide, des armes à feu pointées sur moi
Des hommes me disent que c’est ma faute, ma punition pour avoir violé la loi
Ils m’ont scarifiée et aspergée d’acide, tabassée mais maintenue consciente
Le feu au ventre et des mains sur mes côtes, ils m’ont jugée bonne pour la vente
Et j’ai à peine le temps d’arrêter de pleurer que leur chef me balance à terre
Sa parole est loi et il a décrété : « C’est ton tour d’être vendue aux enchères »

© Hefka

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Nekopunk Apocalypse

Je ne sais ni qui tu es ni d’où tu viens, toi et moi nous ne sommes personne
Je suis tout et son contraire, l’image que tu te fais de moi n’est pas la bonne
Si l’opinion que tu te fais de moi est basée sur mes textes, tu ne me connais pas
Je suis fatigué, trop fatigué de devoir prouver que je suis moi-même.

Je peux te répéter cent fois que j’ai un tempérament doux et adorable
Tu ne verras en moi qu’un cœur aride doublé d’une psychologie totalement pétée
Si l’opinion que tu te fais de moi est basée sur ma face obscure détestable
C’est parce que je suis fatigué de prouver que je suis ce que je n’ai jamais été.

Je ne te connais pas et je ne veux pas savoir ce que tu fais ici
Ma plume de Nekopunk autiste surdoué est émoussée et usée – Je me noie
Dans mes rêves lointains, ange aux ailes sauvagement découpées à la scie
Mes nekomimi sont sales et mes queues de nekomata sont plus vieilles que toi.

Mon apocalypse a commencé !

Mains au sol, dos au mur
Fatigué de mon côté obscur
J’en ai vues défiler des horreurs et des horreurs
Tu veux vraiment savoir ce que j’ai sur le cœur ?

Je continuerai de cracher ma Weltschmerz à la face de cette société pourrie
Je suis là et j’y reste, accompagné de ma putain d’anxiété sociale
Manque d’amour ou d’ocytocine ? M’en fiche, de rancœur je me nourris
C’est peut-être moi l’ennemi vu que mon calme dissimule une rage bestiale.

Mains au sol, dos au mur
Fatigué de mon côté obscur
Sautes d’humeurs, chocs émotionnels, bad trips
Tu veux vraiment savoir ce que j’ai dans les tripes ?

Je continuerai de cracher ma Weltschmerz à la face de cette société pourrie
Je suis là et j’y reste, accompagné de ma putain d’anxiété sociale
Quand tu joues le chat moi j’suis un clebs, quand c’est moi toi t’es la souris
Quand j’fais le cabot toi t’es un réverbère, j’te pisse dessus, sale animal.

Mains au sol, dos au mur
Fatigué de mon côté obscur
Mon espèce est en voie d’extinction, mon Enfer est ici
Et sois prévenu que bientôt la tienne le sera aussi.

Je continuerai de cracher ma Weltschmerz à la face de cette société pourrie
Je suis là et j’y reste, accompagné de ma putain d’anxiété sociale
Je me moque de quelle est ma véritable personnalité, j’suis qu’un enfant maudit
Mes valeurs existent pour être violées, écrasées et détruites, carnage viscéral.

Tu me dis que le temps guérit toutes les blessures
Tu ne connais visiblement pas mon côté obscur.

Toi et moi avons en commun qu’on crèvera comme des rats
Avant l’heure.
Ne dompte pas un chat sauvage t’es pas match pour moi
Essaie Tinder !!!

© Hefka

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