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Étiquette : poésie

Le jeu vidéo, c’est cringe

Le jeu vidéo c’est cringe,
Les entreprises font de la merde,
Y’a plus de passionnés
Y’a que des commerciaux et des bandits.

On censure le casino dans Pokémon
Parce que ça incite les gamins à jouer aux jeux d’argent ?
Alors censurez aussi Genshin Impact
Qui est véritablement un jeu d’argent joué par des gamins.
Ah c’est vrai vous ne le ferez pas parce que
Voler l’argent des enfants, c’est tellement rigolo.

Mais allez prendre des cours de game design
Ca vous évitera de passer sur Cauchemar au Studio
Patrons de merde – qui votent tous à droite,
Vous allez arrêter de sucer la bite du gafam ouais ?

Vous n’avez aucune âme,
Vous calculez votre talent avec votre nombre de followers
Vous pensez faire partie de l’élite,
Avec vos portfolios tout propres tout bien soignés
Mais vous êtes encore plus toxiques qu’une troupe de cosplayers.

Au lieu de planter des algorithmes dans vos algorithmes
Pour inciter vos joueurs que vous considérez comme des pigeons
A passer à la caisse enregistreuse
Le jeu vidéo c’est censé être un art, pas un bandit manchot
Apprenez la passion et à coder des jeux avec le coeur
…Ah oui c’est vrai, quand vous avez fait votre déclaration à l’INPI
Beh vous n’en aviez pas…

Le jeu vidéo, c’est cringe !
Quand il s’agit de tenir des discours égalitaires et de gauche
Et vous faire bien voir des féministes
Tout le monde est présent !
Quand il s’agit d’organiser des game jam et voler les idées
Des participants pour que vous les revendiez
Tout le monde est présent !
Quand il s’agit de voler l’argent des associations de lutte
Et tenir des discours antifascistes et de ralliement
Tout le monde est présent !
Mais quand il s’agit de faire ce que vous n’arrêtez pas de dire
Et de payer vos esclaves avec autre chose que des likes
Ah beh il n’y a plus personne !

Le jeu vidéo ça craint et moi je travaille seul
J’en ai rien à foutre ce que tu me proposes, paie un smig ou je t’emplâtre
Vous dites que vous avez réussi, mais qu’est-ce que vous avez réussi ?
Harceler sexuellement vos employées sous-payées et ne pas terminer en prison ?

Une bonne garde à vue ça vous ferait du bien,
Vous avez même pas vécu un quart de ce que j’ai vécu et vous vous prenez pour des victimes
J’ai pas envie de t’applaudir sous prétexte que ton jeu a passé le contrôle de qualité de Steam
Révoltant révolté désinvolte survolté, je reste intègre et j’te désintègre
Nekomimi Nekomata… Peace and no love.

© Hefka

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La diffamation circule sans papiers

« Une agression à main armée ? Allons bon ! Tu tu bats avec des armes du passé. Aujourd’hui, avec tous les réseaux sociaux qui sont à portée de main de tout le monde, il existe des manières bien plus redoutables et légales de détruire un ennemi. Certes, la diffamation est illégale. Ce que tu oublies, c’est qu’elle l’est moins lorsque personne ne peut prouver qu’il s’agit réellement d’une diffamation. Tout ce qu’on a à faire, c’est à répéter des mensonges jusqu’à ce qu’ils deviennent vérités avant même que la police ait terminé son enquête. »

« Mais s’il n’y a aucune preuve qu’une telle information soit la vérité ou un mensonge, comment on va faire pour forcer les gens à croire à quelque chose qu’ils n’ont jamais vu ? »

« Tu ne connais pas la crédulité et la faiblesse du cerveau humain ? Il faut que tu continues ton apprentissage, mon enfant. Tu vas faire connaissance. »


Hé, monsieur sourire
Imagine-toi devant les assises après être accusé
Quelques jours plus tôt d’un viol qui n’a a jamais existé
Parce qu’un manipulateur en a après ton existence
Et qu’il utilise des moyens plus forts que la violence
Imagine, tu as rencontré une fille super mignonne
Vous vous parlez, vous échangez vos numéros de téléphone
Et te voilà en rendez-vous galant avec elle chez toi
Là où personne ne regarde, là où il n’y a pas de caméras
Et quelques mois plus tard, la fille te lance une accusation
Tu ne comprends pas, tu hurles à la diffamation
Mais y’a rien à faire, tu vis dans un monde d’informations
Où n’importe quoi peut devenir vérité avec de la répétition
Plus besoin de police, c’est la réputation qui fait la loi
Ils sont dans leur droit, aussi innocent et honnête que tu sois
Ils sont tous contre toi et tu es à la barre, personne pour t’aider
Et tu n’as plus que ta version des faits à plaider
…Est-ce que tu sais ce que ça fait ?

Hé monsieur sourire
Imagine-toi après tout ça, ta réputation ruinée
T’as qu’une seule envie au fond de toi c’est de remonter
Tu continues de clamer ton innocence et personne n’y croit
Obligé de faire profil bas sur tes réseaux sociaux
Et te voilà condamné à une vie de loup solitaire
A force de remarques acides tu sens monter en toi la colère
T’as envie de survivre, mais t’as envie de ne pas te réveiller
Et te voilà à faire des cauchemars alors que tu n’es pas ensommeillé
Les démons dans ton cœur sont plus que jamais séduisants
De ne plus jamais les invoquer, tu en avais fait le serment
Mais ils utilisent tes émotions pour te mener à la baguette
Tu disais ne plus tomber dedans, mais l’histoire se répète
Et voilà que ton cœur de marbre se teinte de noir
A quoi bon être honnête si ça n’emmène que du désespoir
Pourquoi être la charogne quand tu peux être le vautour
Et tu prends le dernier ticket pour un aller sans retour

Hé monsieur sourire
Je te vois devant moi, je sens tes convictions voler en poussière
Ce serait mentir à toi-même que d’affirmer le contraire
Et lorsque tu découvres le côté obscur de la vie et de l’humanité
Tu t’aperçois que morale et facteur chance sont les pires des calamités
Après des dizaines de petits délits ratés, tu alignes les ratures
Ton indécision, ton incompréhension deviennent les pires des tortures
Pas besoin de piqûres, pas besoin non plus d’interrogatoire
Pas besoin de se demander si ton histoire se terminera sur le trottoir
Même ta famille et ton entourage autrefois proches deviennent souvenirs
Mais ton cœur est trop bon et trop honnête pour les enfouir
Pas le temps de rêvasser, faut encore faire rentrer l’argent
Il faut vivre un jour de plus, peu importe comment tu t’y prends
Tout devient confus dans ta tête, pourquoi tu résistes ?
Ne vois-tu pas que même les ombres ne veulent pas savoir que tu existes
A quel moment ça a merdé, je ne pense pas que la question soit difficile
Les ratures dans l’histoire de ta vie deviennent maintenant indélébiles

Hé monsieur sourire
Te revoilà devant les assises pour l’ensemble de tes délits impunis
Ce sera ton dernier jugement devant des citoyens toujours unis
La rage te monte, la vérité a été réécrite et celle-ci te déteste
Tu lâches un missile verbal, ton son de cloche est tout ce qu’il te reste
Personne ne peut te défendre, te voilà de retour à la case prison
Tes pseudo-colocataires rient de toi lorsque tu parles de diffamation
Des années à pourrir dans ton existence qui n’est plus qu’un grand guêpier
La rumeur se plait à sourire puisqu’elle peut circuler sans papiers
Et lorsque ta peine est enfin purgée, tu essaies une nouvelle fois de vivre
Malheureusement ce n’est pas parce que tu es dehors que tu es libre
Aucune rédemption au bout du tunnel, aucune chance de te reconstruire
Avoir raison quand tout le système a tort fait de toi un martyr
Est-ce une ironie du destin ou est-ce que l’univers se moque de toi ?
Est-ce que tu sauteras de la falaise ou est-ce que tu garderas foi ?
Comment peux-tu être certain que tu ne finiras pas derrière les barreaux ?
Comment tu peux affirmer que tu ne seras jamais victime d’un tel scénario ?


« La justice ? Ne me fais pas rire. La justice, c’est une arme comme les autres. Les armes appartiennent à ceux qui savent s’en servir, à ceux qui connaissent leurs forces, leurs faiblesses et comment les contourner, voire les contrer. Il suffit que tu places des bandits au gouvernement pour que les gens aient peur. Dès qu’un peuple a peur, tu peux en faire ce que tu veux. »

© Hefka

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Joie de ne pas vivre

Monsieur tête de con a un travail de merde
Il subit la pression du matin jusqu’au soir
Monsieur tête de con libère sa rage sur Internet
Jusqu’à ce qu’il tombe sur plus con que lui

Une bonne grosse vie de merde

T’es pas comme tout le monde, donc t’es une merde
J’y suis pour rien moi, va te plaindre aux validistes
C’est eux qui ont réussi à pourrir une société pourrie
Va falloir apprendre à gérer tes crises de nerfs

Et me voilà au milieu d’un champ de bataille à ciel ouvert
Les rues sales sont des cimetières pour bouteilles de bière
Chacun fait sa dépression dans son coin, fiche-moi la paix
Chacun sa révolution, tout le monde veut refaire le monde

Une bonne grosse vie de merde

Et tu détestes tout le monde pour tes défauts
J’ai une haine constante qui sommeille en moi
Tu es faible, ta vie est banale, ça t’énerve et ça se voit
C’est bien d’essayer d’être meilleur que tout le monde
Mais le monde ne sait même pas que tu existes

Alors je prends l’air, je fais un bain de nature
Le calme est éphémère, je sais ce que me réserve le futur
Les forêts je ne les verrai que sur un écran
La vie redevient aussitôt banale, je sais pas quoi faire

Une grosse routine de merde d’une bonne vie de merde

C’est ça, le bonheur
Le bonheur d’être en compétition les uns avec les autres
La joie de devoir être ivre pour garder le contrôle
La joie de survivre avant une supposée retraite
La joie de se ruiner la santé pour un peu d’argent
La joie de claquer sa thune pour se refaire une santé
La joie de ne pas vivre

C’est ça, le bonheur
La joie d’être spectateur de sa propre vie
En écoutant sans écouter celle des autres
La joie d’avoir une opinion valide et respectable
En ne tolérant pas les autres points de vue
La joie de ne pas voter pour son pays
Mais plutôt pour son portefeuille
La joie de ne pas vivre

C’est pour ça que Monsieur tête de con joue les caïds sur Facebook
Il est fatigué de sa vie, sa journée de travail a été nulle à chier
Il ouvre son ordinateur, il libère sa frustration sur les réseaux sociaux
Il emmerde la terre entière y compris lui-même et c’est très bien

C’est ça, le bonheur
La joie de ne pas vivre.

© Hefka

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La jeune fille et les démons


Et du haut de ses sept ans
La jeune fille se mit à prier
Et du haut de ses sept ans
La jeune fille se mit à pleurer

Rendez-moi mes parents
S’il vous plaît mon Seigneur
Dites-moi ou sont mes parents
J’ai toujours cru en Dieu
Je suis fragile et innocente
Ce n’est pas simple d’être seule
Dans un mauvais orphelinat
Alors je vous en prie Dieu
Je sais que vous m’écouterez
Dites-moi où sont mes parents

Et du haut de ses sept ans
La jeune fille se mit à prier
Trois démons noirs l’ont entendue
La jeune fille se mit à pleurer

Très rapidement immobilisée
Les vêtements vite arrachés
Les pleurs de la fillette
Résonnèrent contre les parois
Mais l’entrée fut condamnée
Par les complices des démons
Laissant la victime bien seule
Alors que ses vêtements tombèrent
Et que les trois hommes en noir
Baissèrent leur pantalon

Et du haut de ses sept ans
La jeune fille se mit à prier
Encerclée par les démons noirs
La jeune fille se mit à pleurer

Désormais totalement nue
Jeune viande de qualité
Chair fraîche bonne à baiser
Un pénis entra dans sa bouche
Un autre trouva logis dans son sexe
Les démons se relayèrent
De longues minutes passèrent
Puis chacun d’entre eux éjacula
Sur le corps sucré de la gamine

Et du haut de ses sept ans
La jeune fille se mit à prier
Le corps recouvert de sperme
La jeune fille se mit à pleurer

Les trois hommes en noir
Se retirèrent sans dire un mot
Et chargés de surveiller l’entrée
Les autres complices s’avancèrent
Vers la fillette en larmes
Jetèrent devant elle deux cadavres
La fillette reconnut le corps
De ses deux géniteurs
Les complices se mirent à rire
Ils étaient une douzaine
Et la fille fut encerclée
Pour une deuxième fois

Et du haut de ses sept ans
La jeune fille se mit à prier
Encerclée par les démons noirs
La jeune fille se mit à pleurer

La victime était mise à genoux
C’était si bon de la voir pleurer
Regardant le cadavre de ses parents
Pendant que du nouveau sperme frais
Dégoulinait sur son délicieux visage
Se mélangeant à ses larmes
Tout à tour ils se masturbaient
Sur le visage de cette gamine
L’un après l’autre ils éjaculèrent
La vue de la fillette s’embuait
Les hommes en noirs ricanèrent
Puis se retirèrent en silence
Emportant les vêtements de la fille
La laissant seule et dénudée
Devant le corps de ses parents

Et du haut de ses sept ans
La jeune fille se mit à prier
Et du haut de ses sept ans
La jeune fille se mit à pleurer

Rendez-moi mes parents
S’il vous plaît mon Seigneur…

© Hefka

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Je ne sers à rien (et c’est très bien)

Je ne sers à rien
Je me sens pas bien
Un cœur de vaurien
Moins qu’un bon à rien
Je ne sers à rien et c’est très bien
Je me sens pas bien et c’est très bien
Un mec pas très bien au cœur de vaurien
Moins qu’un bon à rien et c’est très bien

Dix trains de retard pour prendre des leçons de vie
Ne suis pas mon regard, tu pourrais finir en sang
J’deviens agressif bâtard et tu finis au fond de puits
J’suis une espèce rare et je nage à contre-courant
Laisse-toi chavirer quand j’écris ce chapitre de rage
Où le chat de gouttière n’est pas très charitable
J’ai déjà mon château noir, toi que des échafaudages
Et le charognard voit déjà ta chaloupe sur le sable
Alors faudra pas me sortir que j’avais pas prévenu
C’est moi qui ira vomir sur vos dépôts de bilans
Réfléchis avant de détruire, tu pourrais finir tout nu
C’est plus facile de médire que de serrer les dents
Et le chat en a raz le bol de ces rats de ville
Personne vous ramassera, vous allez finir éradiqués
Et la terre pourrira vos noms aux ratures indélébiles
Et votre chair nourrira les rapaces qui ne font répéter
Que vous ne servez à rien
Et moi je me sens pas bien
Car j’ai un cœur de vaurien
Et ça fait un mal de chien

Apparemment…
Je ne sers à rien et c’est très bien !!!
Je me sens pas bien et c’est très bien !!!
Un mec pas très bien au coeur de vaurien…
Moins qu’un bon à rien et c’est très bien !!!

Encore une surprise qui n’a pas réussi à me surprendre
Voilà qu’une entreprise à voulu me faire marcher droit
Mais vas-y lache prise, je n’ai pas de leçons à prendre
La seule que tu as apprise et à ne pas respecter nos droits
Qui de nous deux est le plus con, le débat risque d’être long
Tu te prends pour un daron, tu donnes des tas de leçons
Hé bien j’ai une question, quelles sont tes motivations ?
Comment générer du pognon sur le dos de tes pigeons ?
Et moi je suis trop rebelle pour vibrer sous tes décibels
Trop vieux pour des querelles, j’abrège ton discours au scalpel
Assez des séquelles, maintenant j’attaque à grande échelle
C’est juste un peu de sel dans ta logique du décisionnel
Le nekopunk solitaire te rit au nez et t’enterre sans ménagement
Et ma logique t’éviscère comme les serres d’un vautour en colère
Alors reste à terre parce que tu m’exaspères comme ton management
Plus rien à faire, j’irai traîner ta misère jusqu’au prochain cimetière
Parce que tu ne sers à rien
Et je me sens toujours pas bien
Parce que j’ai un cœur de vaurien
Et ça me fait un mal de chien

Apparemment…
Nous sommes des vauriens et nous avons une vie qui vaut rien…
Ça me fait un mal de chien de voir tant de bons à rien…
Je me sens pas bien et c’est très bien !!!
Je ne sers à rien et c’est très bien !!!

© Hefka

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